Désignée comme une IPA faite pour étancher notre soif avec douceur ( moins de 4,5%), elle nous provient des néo-zélandais de 8 Wired Brewing (sous la direction du danois Soren Ericksen). Mix de variétés de houblons américains et de houblons locaux, son IBU (voir l’article) annoncé est de 30…
Nez : on commence avec un tableau plutôt flatteur : zeste de citron, orange confite, pêche, litchi, des notes de houblon, la résine de pin montant peu à peu comme une composante végétale douce (herbe). On retrouve des notes lactées et du miel pour enrober l’ensemble tandis qu’on découvre une note de pain de mie légèrement toasté avec des noisettes caramélisées. Avec l’ouverture dans le verre, l’exotisme est plus discret et on a l’impression d’avoir sur le devant de la scène de la verdure et des oranges qui s’allient au sucre (miel). Un nez agréable, pas vraiment puissant, qui a plutôt tendance à perdre son exotisme avec le temps.
Bouche : en bouche on retrouve quelque chose de léger et d’estival. On a des notes de pêche blanche, du malt légèrement caramélisé, une pointe de poivre vert, des zestes d’agrumes (citron). Tout cela se passe très rapidement puis on retrouve de l’ananas (presque un sorbet) tandis que l’amertume grimpe en douceur faisant apparaître des notes houblonnées et de sève de pin. C’est alors que le fruité cesse d’être vraiment pertinent (reste le citron).
Les bulles sont plutôt petites et la texture est petite/moyenne mais cette IPA a suffisamment de mâche pour une bière qui se veut légère dans son style. Si la première partie de bouche est assez vive, la seconde est plus uniforme et moins intéressante.
Finale : on a encore de l’amertume sur cette finale plutôt courte. Le houblon est bien là, tout comme le citron. L’arrière-bouche reste sur l’agrume et le houblon mais demeure discrète.
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