Nous avons récemment découvert une très jolie version de Longmorn de 1985 chez Edition Spirits et nous nous attaquons ici à son petit frère. Né en 1995, il est limité à 170 bouteilles.
Nez : si on sent immédiatement que l’on n’est pas à 40%, il y a des éléments réconfortants dans ce nez. On retrouve de l’ananas, du caramel au beurre salé mais aussi des céréales légèrement sucrées. On ressent alors une petite touche métallique et un méli-mélo un peu indistinct. Certes, il y a du fruits (raisins ?), dont des agrumes (citron ?), ainsi que de la vanille mais on a du mal à discerner les arômes. C’est un peu frustrant jusque là. L’ajout d’eau fait ressortir l’ananas et le raisin et apporte globalement plus de lisibilité notamment en ce qui concerne le citron. Ce n’est pas un nez dantesque ou hyper-précis mais c’est tout à fait honorable.
Bouche : on a globalement la même sensation qu’au nez. On commence sur le toffee, le citron (zeste) ainsi que les céréales sucrées. La seconde partie de bouche se poursuit avec quelques raisins blancs et un atour vanillé. L’alcool montre un peu les crocs tout de même, c’est dommage. L’ajout d’eau permet de le rendre plus civilisé avec un profil qui reste un peu décevant. Il n’y a guère de changements si ce n’est l’apparition du malt et d’un peu de chocolat au lait et le renforcement de l’agrume. Comme au nez, on ne peut pas dire que cela soit mauvais mais on n’est pas transcendé par la gamme d’arômes.
Finale : moyenne, elle offre une persistance démonstrative sur la pelure de pommes vertes, la caramel (plus cuit cette fois) et la vanille. La dilution calme ses ardeurs mais, comme en bouche, c’est une orientation maltée qui est choisie.
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