Une petite session « nouveautés » avec quelques petits flacons qui montrent plusieurs facettes du monde malté…
On fait un tour du côté de Balvenie, avec des éditions bien entendu très limitées (20 collections) :
Il s’agit du DCS Compendium (pour David C Stewart). L’idée est de proposer 25 singles casks sur 5 années. Ce deuxième chapitre a pour but de montrer l’influence de la maturation sur le distillat maison. Il s’agira donc de :
The Balvenie 1972 43 ans Cask 13134 (52.4%) – Oloroso
Balvenie résiste bien au temps et on peut avoir de très beaux fûts même à plus de 40 ans. Une expression tentatrice.
The Balvenie 1990 25 ans Cask 2790 (59,6%) – Oloroso
S’il est évidemment intéressant de comparer avec le 1972, on l’attend peut-être un peu moins, les single barrels de 25 ans étant un peu irréguliers.
The Balvenie 1990 26 ans Cask 7359 (52,9%) – Bourbon
On peut faire la même remarque que pour le précédent. Une version qui met en avant le distillat boosté par la maturation ?
The Balvenie 1997 19 ans Cask 7951 (61,8%) – Porto
Les fûts de Porto demandent une grande maîtrise notamment au niveau de la sucrosité vineuse qu’ils peuvent apporter. On demande à voir, le distillat de Balvenie n’étant pas le plus robuste du monde malté.
The Balvenie 2001 15 ans Cask 9328 (62,3%) – Pedro Ximenez
Le PX est un grand classique et on devrait avoir un gros impact, écrasant l’âme des lieux. Cela peut-être réussi évidemment mais le fût devra être exceptionnel.
Prix total : £20 000 soit environ l’argent de poche d’un oligarche russe
The Irishman 17 ans (54%)
The Walsh Whiskey Distillery est presque adulte. Fêtant ses 17 ans, ils nous proposent un whiskey irlandais en fût de sherry de premier remplissage.
Prix : N.C.
Je ne suis pas le plus ardent défenseur des irlandais en fût de sherry, surtout quand le temps passé en fût excède les 15ans. Un peu mitigé mais assurément curieux.
Leave a Reply