Pour cet embouteilleur qui monte, tant en qualité qu’en prix, 124 bouteilles issues d’un fût de bourbon sont apparues sur le marché. Voyons donc si l’île de Mull est dignement représentée ici…
Nez : on commence par prendre du Galak et on ajoute un peu d’agrumes. Ceux-ci ne tombent pas dans l’acidité excessive et semble légèrement sucré. On retrouve du pamplemousse rose, un peu de citron mais aussi des épices (muscade, poivre blanc). Une légère pointe saline vient sur ce profil plutôt léger mais assez bien dessiné. L’ouverture gagne un peu de raisins gorgés de sucre mais aussi du malt caramélisé et un peu de coco râpée. L’eau le rend plus végétal avec de l’herbe coupée.
Bouche : la texture est très douce avec une légère pointe d’alcool en entrée de bouche. On retrouve le côté riche du chocolat blanc mais sans le goût. Les agrumes (pomelo, citron) se joignent à nouveau à la muscade et au poivre blanc. La seconde partie de bouche tire sur le Schweppes, le miel avec un peu d’amandes. L’amertume gagne donc un peu les rangs. Le temps lui permet de trouver un bon équilibre entre douceur et amertume sans tomber dans la personnalité faible. L’eau le rend bien plus végétal avec une reprise de l’amertume, légèrement freinée par l’arrivée d’un peu de chocolat et de sucre. La dilution est sans grand intérêt.
Finale : elle est moyenne avec toujours une approche d’agrumes qui lorgne du côté du vin blanc. L’arrière-bouche est plus proche des herbes et du caramel, avec toujours des agrumes. L’eau apporte un côté gin.
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