Après le très bon exemple du 14 ans, voici le second duo de perroquets de chez Silver Seal. Alors, aura-t-on le droit à une psittacose ou un Caroni au faîte de sa forme ?
Nez : les habitués de la famille Caroni retrouveront leurs petits. Des notes pétrolifères (huile de moteur, bitume) et du cirage accompagnent de la banane déshydratée, de l’encaustique, de la menthe… Ce début très agréable gagne un peu de gourmandise (vanille, caramel) et des dérivés boisés (bois, cannelle). L’ouverture donne quelques touches de Pécan salé et d’abricots secs. Malgré ses 46%, on ne peut pas dire que l’on soit frustré par le manque d’arômes.
Bouche : la texture est bien souple avec une expressivité qui n’est absolument pas en berne. On reprend quelques éléments pétrolifères mais avec une part végétale non négligeable (médicinale). La lourdeur vient avec des raisins très mûrs, de la banane mais aussi de la cannelle, du bois, de la menthe. Le sel est un peu plus en retrait en début de bouche mais revient en fort ensuite. Le caramel brûlé, lui, donne une amertume un peu moins glamour.
Finale : plutôt longue avec ce côté pétrolifère et végétal perçu précédemment. L’arrière-bouche est plus écrasée avec du caramel brûlé, du bois et de la cannelle même si on garde un peu d’orange.
Leave a Reply