On poursuit la gamme avec un des batches annuels que l’on rencontre au sein de la distillerie insulaire. Les bruts de fût sont souvent de bons révélateurs. Espérons que l’on puisse se repaître avec plaisir de cette version sortie il y a deux ans…
Nez : le miel est bien au rendez-vous avec quelques fruits blancs (pommes, poires), une brise salée venant avec des influences sherry (orange, toffee). Les zestes de citron, le malt, la brioche (effet beurré), la cannelle et le sucre vanillé viennent ensuite avec une impression lactée (lait au cacao). C’est bien gourmand même si cela demeure assez facile et sans grand relief. L’avantage est que l’aération semble lui donner une découpe un peu plus anguleuse, plus propice à la découverte des arômes. L’eau ne le libère pas totalement et on manque d’un peu de lisibilité précise.
Bouche : la texture est onctueuse profitant du duo lacté-miellé. Cette base solide reste un peu trop portée sur le sirop et le sucre vanillé mais on reconnaît des arômes assez bien sentis. On commence sur l’orange avant de passer sur les zestes de citron. Les noisettes, la cannelle et le malt sont accompagnés par quelques croutons de pain tandis que le cacao semble avoir été remplacé par le café. L’eau apporte plus d’agrumes tout en gardant cet aspect très rond.
Finale : agrumes, noisettes, abricots, poivre blanc et cannelle. Voilà le programme de cette fin de bouche qui est légèrement agressive en l’état. Heureusement, les saveurs ont une belle résilience. La dilution nous offre une fin plus beurrée mais plus sucrée.
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