Si les Benriach ont brillé par le passé lors du fameux passage par 1976, il y a parfois de belles surprises dans la série des Single Cask. Issu du batch 9, on retrouve de la tourbe et une finition en fût de porto. A Weirdo ?
Nez : on a une sensation assez sucrée avec un peu de chlorophylle, de fumée et des herbes aromatiques. Pourtant, cette part fraîche vient avec des amandes et des noix. On sent aussi quelque chose de bien pâtissier qui tire sur le financier et la crème aux œufs. On passe alors à un peu de groseilles, de framboises et de cassis. C’est plutôt massif avec une sucrosité que l’on peut taxer d’envahissante. L’ouverture apporte de l’encaustique, du bois précieux, de l’amidon et de la fumée (Morteau, narghilé). Une aération est bénéfique car l’aspect salin apparaît avec un retour charbonneux. Une belle entrée en matière.
Bouche : la texture est bien riche avec du malt, des fruits secs et les fruits noirs du nez. La pâtisserie est de retour dans la seconde partie de bouche avec un voile de gras de noix qui vient se poser sur l’ensemble. On retrouve aussi du jus d’orange sanguine, du chocolat noir alors que la sucrosité nous laisse finalement un peu de répit. Dommage que cela manque d’équilibre, car la fumée légèrement terreuse et carnée apportait un joli fil conducteur.
Finale : on a des notes d’herbes aromatiques, des agrumes et des fruits noirs. L’arrière-bouche est plus épicée avec de l’origan, du poivre et du boisé. La fumée demeure douce avec du cuir et du narghilé.
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