Si les entrées de gammes des années 2000 n’étais pas resplendissantes, on pouvait s’interroger sur ce petit 10 ans qui était le socle d’époque. Une raison de vouloir boire l’ancienne gamme ?
Nez : sous un couvert métallique et cartonné (OBE ?), on perçoit de l’agrume un peu sucré (citron, calamondin) tandis que de l’ananas et un peu de papaye donne un cachet exotique. On a aussi un peu d’épices qui viennent avec le temps comme le gingembre et poivre blanc. Cela reste bien frais et délicatement fruité. Sans être démentiel, cela reste très engageant dans sa forme de simplicité vivace.
Bouche : c’est plutôt rond avec du miel, des agrumes bien nets (calamondin prioritaire sur le yuzu) tandis que la mangue et les fruits blancs et jaunes (poires, abricots) emplissent bien la bouche. La seconde partie de bouche est plus maltée avec un peu d’épices (gingembre, poivre blanc) et du bois. C’est un peu agressif par moment mais il y a une forme de générosité qui le rend très sympathique.
Finale : c’est court et avec une persistance correcte. Ce sont encore les fruits jaunes et les agrumes qui finissent bien avec des herbes aromatiques (romarin) avant que l’on bascule sur la réglisse et la bergamote. C’est également plus épicé, minéral et boisé mais cela reste bien vivace.
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