Clynelish – 1982/2009 – 27yo – 46% – The Nectar – Daily Dram – Synch Elli

Nez : malgré le titrage réduit, on reconnaît une belle densité, assez bien homogénéisée. On reconnaît du miel, un lot d’agrumes (confitures de yuzu et de citron) mais également toute une gamme pâtissière. Pour être plus précis, ce sont des tartes aux abricots, aux pêches et à la mangue. La cire apparaît ensuite en nous éloignant du verger. On retrouve alors de la minéralité, une pointe de terre et de sel. Nonobstant, c’est un nez qui respire le fruité (le melon vient avec l’aération) sous les marqueurs clynelishiens. L’aisance maison est au rendez-vous et ne semble jamais se déliter, faisant preuve d’une cohésion assez bluffante. L’ouverture permet l’arrivée de quelques épices comme le poivre, la cannelle avec quelques morceaux de pain de mie et de chlorophylle.

Bouche : on a une texture très souple, bien adoucie par la composante de miel. On bascule rapidement sur les fruits : pêches et abricots principalement. Il y a pourtant un joli équilibre qui se forme par la suite. Le malt, un iota de chocolat au lait, du boisé léger et des épices (cannelle, poivre, muscade) parviennent ensuite à nos papilles. On a également quelques notes de violette, de menthol et un peu d’ananas caramélisé. Enfin, la pierre froide et le sel apportent un très joli contraste sur la fin. C’est un peu trop fugace dans le récit de sa gamme mais la qualité ne peut que difficilement être remise en cause.

Finale : elle est plutôt longue avec une persistance vive mais un peu compressée dans sa palette. On revient sur les épices sus-explicitées, le sel et le bois avec une sécheresse qui ne tombe pas dans le piège de l’astringence. On est bien entendu un peu déçu par ce changement de cap tardif, du fait d’un équilibre plus précaire mais on doit reconnaître que l’impression mentholée est appréciable.

Music Pairing : Stray from the path – Only death is real