Après son rye plutôt convaincant, on s’attaque au bourbon de chez Hudson. Réalisé à 100% à partir de maïs, son vieillissement a duré 4 mois dans des fûts de très petite contenance. Un jus concentré ?
Nez : pas de surprise à première vue avec le débarquement de maïs soufflé, du bois vernis mais aussi un peu de miel pour enrober le tout. C’est un départ assez doux simple mais aromatique. On gagne des notes de mandarines séchées et des épices (cardamome, cannelle) tout en conservant la dominante du maïs, teinté de vernis, d’une pointe de ginseng et de caramel au beurre salé. C’est un nez qui n’en fait pas des tonnes mais qui est parfaitement mis en scène. L’ajout d’eau apporte un peu de fleur d’oranger mais minimise la complexité.
Bouche : la douceur est de nouveau là à l’entrée en bouche, le pop-corn au caramel, le miel et la pointe de mandarine étant toujours de la partie. On passe alors sur un peu de vernis, du marron et des épices (cardamome, poivre blanc, muscade). C’est une bouche plutôt simple mais qui fait preuve de suffisamment de justesse pour être convaincante. De surcroît, elle capitalise sur la fraîcheur de la cardamome pour conserver son équilibre. La dilution le rend plus floral (rose, fleur d’oranger) et plus aérien, tout en amenant un peu de cacahuète. Une variation intéressante mais pas impériale (perte de complexité).
Finale : elle est moyenne avec une persistance tout à fait honnête. On est alors sur un mélange de maïs, de mandarine séchée et de vanille. L’arrière-bouche est plus sèche avec un peu de bois vernis, du poivre blanc, la cardamome. Comme attendu, la dilution réduit la puissance de cette finale sans réellement renouveler la palette aromatique.
Music Pairing : Hans Zimmer – King Arthur
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