Après un bon petit Clynelish, nous voilà à nouveau sur les terres d’Orcines. Ce single cask d’un jeune Aultmore est un sherry butt limité à 697 bouteilles. Une petite douceur sous influence ?
Nez : on commence par une note agréable et enveloppante de confiture de cerise. Quelques fruits rouges la rejoigne tandis que le toffee se fraie un chemin jusqu’à nos narines. C’est une entame gourmande mais qui est en dans la retenue. Après quelques minutes, il commence à se libérer : touche de badiane et tumultes épicés (harissa, cumin puis poivre gris). On a alors une légère fraîcheur (aneth) accompagnant un malt mesuré, du sucre raffiné et des Krema à la cerise. Un nez bien séquencé mais qui finit par perdre de sa diversité avec le temps. On notera toutefois qu’une pointe de chocolat et d’amande s’immiscent dans le profil après quelques dizaines de minutes.
Bouche : la texture est souple et l’amplitude demeure honnête. La douceur est à nouveau au rendez-vous avec des céréales (malt, maïs) les fameux bonbons à la cerise (Krema) qui passent par un stade confiture avant de devenir plus secs (noyau). Cette évolution est plutôt intéressante et recentre cette bouche sur son pendant épicé (poivre gris, cannelle) et boisé (bois toasté). Une sécheresse apparaît à cet instant tandis que de l’orange confite, du gras de noix, du sucre et du toffee apportent un peu de rondeur. Une bouche qui se développe par bribes sans jamais prendre le risque d’aller plus loin. C’est donc plutôt agréable mais quelque peu restreint dans son expression.
Finale : elle est moyenne autour des épices, des oranges confites et du toffee. L’arrière-bouche est plus monolithique avec le poivre gris et l’eau-de-vie de cerise qui vivifient cette fin de dégustation. On reste alors sur une sensation plus fraîche (herbe coupée).
Music Pairing : Eric Church – The snake
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