Vago – Elote – La cucharita – 51,1% – Lot A-04-El-15

Nez : immédiatement, il y a un profil dense qui se met en place. De l’encaustique et du miel servent de toile de fond tandis que les fruits exotiques apparaissent de manière discrète: kaki, confiture de coco. La fumée est quasi-inexistante (pointe de végétation fumée) mais on retrouve une belle minéralité salée qui comble parfaitement le profil. Après quelques instants, une touche du musc, des noisettes, de la bourrache et du citron vert apparaissent. C’est d’une superbe finesse et l’ouverture dans le verre amène des épices (poivre noir, fève Tonka, paprika), du solvant et l’alliance pop-corn caramel-noisettes. Une entame surprenante, plutôt complexe et équilibrée. L’eau n’a pas particulièrement d’intérêt. Il devient plus lisse avec de la colle Cléopâtre, du maïs et un peu de bois brûlé. Vivement la suite !

Bouche : la texture est souple et on a à nouveau un équilibre de tous les instants. L’agave fumée répond à l’entrée en matière riche en cire, en noisettes associées à du kaki. On note très clairement l’arrivée du poivre noir tandis que le sel prend son essor. Quelques touches de menthe, de fleurs (acacia et pensées), de citron vert, de thym et de pop-corn donnent de la vivacité à cette seconde partie de bouche. C’est vif et fin tout en conservant une très belle fraîcheur. Un numéro d’équilibriste des plus intéressants quoi qu’il en soit. La dilution le rend plus salé mais aussi plus frais. Si on décèle toujours des variations (noisettes, miel, fleurs blanches) suivies de poivre et de sel, on perd un peu de finesse.

Finale : longue et persistante. On perçoit un mélange d’agave fumée (légère), de laurier, de miel, de sel, de poivre, de citron vert et de noisettes. L’arrière-bouche retrouve le citron vert, le miel, la cire, le thym, l’herbe coupée et la menthe glaciale. On a également des traces d’huile de lin et d’acacia. Le sel et le citron vert restent particulièrement en bouche, avec un sentiment de fraîcheur persistant. L’ajout d’eau renforce la salinité ce qui déséquilibre quelque peu l’ensemble.

Music Pairing: Art Pepper – You’d be so nice to come home to