L’embouteilleur suisse a pour le moins bonne réputation. Il s’attaquait en 2010 à Littlemill avec ce 21 ans brut de fût qui était plutôt prometteur sur le papier. L’année 1989 avait été plutôt à l’honneur chez les indépendants, avec le très joli Jack Wiebers par exemple…
Nez : on retrouve de la vanille, du citron, de la poire, de la goyave, de l’amande amère et des touches étranges de sucre roux. Il y a aussi des pointes de menthe et de pêche blanche qui débarquent. Ensuite on se retrouve avec un dram très frais autour d’un trio menthe-pêche blanche-vanille qui accompagne de la pâte d’amande. C’est plutôt équilibré mais cela manque de subtilité, cela vient en bloc.
Bouche : c’est riche avec pas mal d’amandes grillées, de chocolat au lait, une amertume végétale, une pointe de café et du citron en entrée puis arrivent des alcools de fruits non-liquoreux. Il y a également du gingembre et du poivre noir qui relèvent le tout en milieu de bouche. L’ouverture prolongée apporte des fruits de la passion et du jus d’ananas dans la seconde partie. L’eau l’arrondit plutôt bien.
Finale : assez présente sur le citron, la menthe, le moka et toujours sur le poivre et me fruit de la passion et l’alcool est un peu trop présent. L’arrière-bouche est sur le moka, le fruit de la passion et l’amertume végétale.
Leave a Reply