David Stirk, le boss de chez Creative Whisky Company, poursuit des single casks bruts de fût à travers sa gamme « Exclusive Malts ». Des rapaces veillent sur ses sélections, dont certaines sont encore trouvables bien qu’elles soient sorties plus tôt dans l’année. Petite visite…
C’est en 2005 que David Stirk a fondé l’embouteilleur Creative Whisky Company. Il avait auparavant travaillé chez « Whisky Magazine » et avait publié deux ouvrages « The Malt Whisky Guides » et « The distilleries of Campbeltown ».
Aujourd’hui il est celui qui dirige mais aussi sélectionne les fûts qui pourraient sortir sous l’acronyme CWC.
Sa collection possède notamment une gamme « Exclusive Malts », présentant des Single Cask bruts de fût. Son visuel a encore évolué cette année. Après une référence au Saltire, c’est à dire le drapeau écossais, c’était au tour des Birds of Prey, faisant référence aux rapaces et non aux héroïnes de DC Comics.
CWC reste depuis dans l’ornithologie avec, cette fois, non pas un symbole mais des espèces dessinées avec soin. Cette tendance des séries animales évoqueront sûrement à certains les étiquettes de The Whisky Agency par exemple, bien que le style soit radicalement différent.
Parlons un peu de quelques versions 2014. Je précise que la liste n’est pas exhaustive. Elle comprend prioritairement ce qui est encore possible de trouver.
On commence par un jeune Laphroaig 2006, de 8 ans, embouteillé à 55,8%. Ce fût numéro 126 se retrouve sur les étals à environ 80€. Pas vraiment donné tout de même.
On a ensuite un autre jeune dram, un Tomatin 2004 de 10 ans, à 56,8%. Ce refill sherry dont le numéro de fût est 45 est disponible pour environ 65€.
Du côté de Ledaig (un Tobermory tourbé donc), c’est un 1997, 17 ans, qui est à l’honneur. Ce produit à 50,3% sort aux alentours de 95€.
En plus âgé, on retrouve donc un Bunnahabhain 1991, 22 ans, à 47,8%. Ce fût 5430 est trouvable pour une somme de 100€.
Il y a également de Glen Garioch 1990, 23 ans, sorti en avril, titrant à 55,6%. Certaines bouteilles se trouvent entre 110 et 120€.
Au rayon whisky de grain, on retrouve logiquement un Girvan 1988, 26ans, qui caracole à 55,1%. Pour ce qui est du budget, on se situe à 100€.
Au même tarif, on retrouve un Strathclyde 1988 du même âge et qui lui est à 54,6%.
La tendance tarifaire n’est donc pas au beau fixe dans cette gamme mais peut-être trouverez-vous chaussure à votre pied.
2 Comments
berarith
31 octobre 2014 at 19 h 01 minPour moi j’hésite entre le Bunnahabhain ou le Laphroaig.
Thomas
31 octobre 2014 at 23 h 06 minJ’avoue que le Glen Garioch m’intrigue.
Chez Bunnahabhain, il y a à boire et à manger mais on peut tomber sur de beaux fûts.