The Balvenie propose dès à présent un nouveau Single Barrel, l’aîné de cette triade maltesque. Il s’agit d’un bourbon cask de 25 ans, dont le prix demeure trop élevé. Outre cette marotte financière, le résultat final pourrait être intéressant…
La distillerie du Speyside a une gamme pour le moins étoffée. On retrouve logiquement des whiskys aux âges annoncés, allant jusqu’à 50 ans. On découvre également des fûts particuliers comme les 14ans, avec par exemple des rhum finishes.
Il y a encore les millésimés ou la fameuse série des Tun. Bref vous l’aurez compris, The Balvenie conserve beaucoup de ses fûts et propose un large éventail de produits.
La section qui va nous occuper aujourd’hui est celle des whiskys « Single Barrel ». On trouvait déjà un 12 ans en fût de bourbon de premier remplissage et un 15 ans en fût de sherry de premier remplissage.
Mais un troisième larron va venir se greffer, un 25 ans, non filtré à froid et titrant à 47,8%. Entièrement maturé en bourbon cask, il n’y aura qu’environ 300 bouteilles pour chaque mise. On commence par le fût 68 déjà disponible sur le site britannique de The Whisky Exchange pour quelques deniers ; comprenez 400£ soit presque 510€.
S’il apparaît comme une nouveauté, il ne faut pas oublier que ce « modèle » existait déjà il y a quelques années, entre 2000 et 2004.
Comme toujours, c’est David Stewart, le maître distillateur, qui est à la manœuvre : « Au fil de mes années à la distillerie, j’ai échantillonné des centaines de fûts et cela signifie que je sais à quoi m’attendre quand notre spiritueux mature de nombreuses années uniquement dans des fûts américains. […] Cela me permet de choisir les fûts de whisky qui montrent le caractère riche, doux et légèrement épicé que je recherche »
Il précise : « Mais bien sûr il y aura toujours une subtile différence entre les whiskys provenant de différents fûts et je sais que de plus en plus d’amateurs apprécieront cela et aimeront l’expérience de boire un single cask ».
Le prix risque d’en refroidir plus d’un, encore une fois. Nonobstant, on ne s’attend pas spécialement à ce qu’il y ait beaucoup de reliquats bien que les whiskys de plus de 20 ans deviennent hors zone de confort financier depuis quelques temps.
Leave a Reply