Chivas ajoute, pour le première fois depuis 2007, un nouvel élément à sa gamme générale. Ce No-Age Statement baptisé Extra est essentiellement influencé par des fûts d’oloroso et est déjà disponible sur certains marchés. Une nouvelle création du Master Blender Colin Scott…
Dans l’esprit collectif des non-amateurs, Chivas est sûrement le blend qui est synonyme de « bon » whisky, luxueux au niveau du packaging et donnant l’impression de faire un beau cadeau quelle que soit les circonstances.
Colin Scott, maître blender depuis près de 25 ans, a vu l’offre de la marque s’étendre en recherchant toujours à conforter son rôle d’acteur majeur.
« C’est notre première création à l’échelle mondiale depuis 2007 (NDLR : le 25 ans) », explique Colin Scott, le maître blender de Chivas Regal. « La grande qualité de ce blend repose sur son goût unique et généreux créé à partir d’un nombre restreint de whiskies d’exception et fondé sur une sélection de malts vieillis principalement dans des fûts de sherry. Ce procédé offre une profondeur aromatique intense et donne lieu à un spiritueux qui reflète à merveille le caractère supérieur et incomparable de ce mélange unique. »
Ce Chivas Regal Extra s’offre donc une veste d’oloroso afin de changer la donne mais reste à 40%. Il est d’ores et déjà en vente dans certaines contrées pour environ 45€.
Voilà donc l’absence de mention d’âge qui revient s’accaparer le monde du blend « de luxe » tout en conservant une image classieuse.
En parlant de ce ressenti visuel, on peut évoquer le rôle de Coley Porter Bell dans l’identité de ce Chivas Extra.
Richard Clayton, le directeur créatif de l’entreprise de design, a expliqué ses choix : « Nous avons utilisé les signes innés du luxe à travers les couleurs et les textures et nous avons aussi transmis le riche héritage de Chivas. […] Le twist est que ces codes traditionnels ont été réinterprétés de manière plus minimale et contemporaine via l’utilisation du vide. Le résultat est un concept complètement cohésif qui exsude l’opulence et la richesse de goût à chaque point de contact ».
Ces mots n’engageant que son auteur, je vous laisse juger par vous-même…
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