Glenlivet a annoncé l’arrivée d’un nouveau No-Age Statement au sein de sa gamme régulière. Il répond au nom de Founder’s Reserve, en hommage à George Smith le fondateur de la distillerie. Alors que Glenlivet vient de passer la barre symbolique du million de caisses vendues, elle semble vouloir poursuivre sur sa lancée épique.
C’est l’art de souffler le chaud et le froid. Après avoir annoncé la Winchester Collection, soit la première série de single malts de plus de 50 ans, Glenlivet est revenu à des whiskys plus prosaïques et donc plus accessibles avec le Founder’s Reserve.
Laurent Lacassagne, le PDG de Chivas Brothers se montrait fier : « Founder’s Reserve ramène à la vie le coeur et l’âme de The Glenlivet – l’essentiel est la douceur parfaitement équilibrée et les senteurs fruitées qui font la renommée de The Glenlivet. Nous sommes très fiers d’introduire cette nouvelle expression durant ce qui a été 12 incroyables mois pour la marque, ce qui nous permettra de satisfaire la demande croissante pour les spiritueux super-premium avec quelque chose d’unique à offrir« .
Lacassagne fait ici référence aux ventes exceptionnelles qui ont permis à Glenlivet de dépasser le million de caisses vendues. Une très belle performance il faut bien l’avouer.
Par ailleurs on remarque que le nouveau mot hype dans le monde du whisky est « premium » ou « super-premium » ou « ultra-premium » ou « giga-mega-hyper-premium »… Cette propension à vendre à tout va du « top » est une posture qui devient vide de sens et qui tend donc à être irritante.
Sa banalisation touche quasiment tous les alcools et donnent une légitimité factice à l’augmentation des prix sans pour autant avoir à chaque fois, en retour, des spiritueux de meilleure qualité.
Ce Glenlivet est un NAS (No-Age Statement) devrait se trouver dans la même tranche de prix que le 12 ans et sera sur les étals à partir de mars 2015. Il sera également réduit à 40% et est un hommage à George Smith, le fondateur de la distillerie.
On remarque une nouvelle fois que les entrées de gamme sont rejointes par des sans-âge qui semblent voués à innonder le marché.
Doit-on se faire une raison ?
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