Si Dailuaine est connue pour être un composant de Johnnie Walker, elle fut aussi la première à posséder une pagode, signe distinctif du travail de Charles Doig et des distilleries écossaises. Petit voyage dans les 80’s avec cet embouteillage de chez Hart Brothers…
Nez : on a une belle puissance pour un tel degré d’alcool. On retrouve le gras de la banane associé à du malt avec du citron vert confit, de la vanille et un bouquet de fleur assez puissant. On navigue au milieu des fleurs blanches et des iris. On a aussi un segment assez neutre du type glace à la crème qui évite l’obtention d’un caractère volatile floral. Avec l’ouverture, on retrouve des céréales fermentées et des épices légèrement boisées. Sans être vraiment aromatique, on retrouve un baume lacté qui part sur la mélisse, de la pomme vanillée, un peu de caramel au lait et les épices après un temps d’aération. On a quelque chose de fin.
Bouche : l’alcool fait sentir sa présence mais l’ensemble est assez doux, avec un léger manque de corpulence. On part sur des notes de pommes, du malt, des touches florales (orchidées) et toujours ce fond neutre de glace à la crème. La seconde partie de bouche repart sur les céréales mais de manière plus sèche, avec un apport boisé. C’est plutôt bien fait et cohérent même si on atteint un certain seuil de dépouillement dans la seconde partie, un peu moins gourmande qui plus est.
Finale : elle est assez courte avec le malt, les épices (poivre notamment) et le boisé qui donnent un finish moins enivrant. L’arrière-bouche revient sur les pommes en conservant la sécheresse perçue en finale.
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