Douglas Laing met son grain de sel dans le monde du Blended Malt. Poursuivant sa recherche d’expressions régionales, il passe ici par la case insulaire pour sa quatrième expression. Ce Rock Oyster navigue vers Islay, Jura, Arran ou encore les Orkneys et est réduit à 46,8% tout en restant naturel, sans filtration à froid. Il ne restera plus qu’à chercher la perle dans votre verre…
Douglas Laing avait sorti en novembre 2014 une nouvelle gamme proposant des vieux single malts, les Xtra Old Particular. Pourtant il y a un autre secteur dans lequel l’embouteilleur indépendant était désireux de rester actif.
En effet, au pays du Blended Malt, Douglas Laing fait des efforts pour ne pas perdre les fruits du succès de son Big Peat, son vatted malt d’Islay représentant un habitant barbu sur son étiquette, Pete.
Un travail sur les diverses régions voyait le jour à partir de ce premier pas réalisé en 2009. Ainsi, le Speyside en 2013 avec le Scallywag et les Highlands en 2014 avec le Timorous Beastie avaient été les autres pierres apportées à l’édifice. Dans les deux cas, les produits étaient bien conçus, sans grande folie mais capables de convenir à un large public. En plus de cette ligne conductrice, un soin particulier avait été accordé au design des packaging.
Pour ce début 2015, c’est un small batch îlien, le Rock Oyster, qui hisse la grand voile. A première vue, l’esthétisme a été revu. En effet, on passe d’une simplicité monochrome menée par des totems animaliers à une étiquette plus chargée dans sa composition, plus proche de l’esquisse au niveau du trait. Moins contemporaine dans l’esprit, elle joue sur le trésor sous-marin avec sa perle mise en évidence et nous invite à sa recherche via la flottille présente sur la boîte.
Pour ce qui est du whisky, on sait que sa composition provient de Jura, Islay, Arran et des Orkneys. Comme le Timorous Beastie, il sera embouteillé à 46,8%, sans ajout de colorant ni filtration à froid.
Le directeur de la firme, Fred Laing, commentait cette sortie : « Rock Oyster montre le caractère insulaire archétypal fait d’une douce tourbe fumée, de vanille, de miel et de sel. Si je pouvais sélectionner juste un dram pour transporter les fans de whiskys dans les îles d’Ecosse, ce serait celui-ci. Rock Oyster siègera fièrement aux côtés de nos autres Vatted Malts au thème régional – Big Peat d’Islay, Scallywag du Speyside et Timorous Beastie des Highlands – en espérant qu’il contribue à la croissance continue de Douglas Laing« .
Le prix de sortie devrait être aux alentours des 50€.
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