Benromach – 1981/2007 – 58,1% – Casks 1084 + 87, 1244 + 46 – OB

Nez : on perçoit bien l’influence du fût mais aussi le distillat émergent. On a des raisins de Corinthe, de la confiture de prune et de l’orange confite. En revenant à la base du produit, on extirpe du miel et un peu de cire, de la pomme cuisinée (sucre, vanille, cannelle), de la coco mais aussi une belle compote d’abricot. Il y a une pointe de chêne et de la levure. L’alcool est tout de même bien présent de prime abord. L’éthanol couvre partiellement les odeurs et on passe un peu à côté de la gourmandise qui ressort des diverses pistes explorées mais l’identité est présente. L’eau efface cette brutalité alcoolique tandis que la levure semble prendre le relais du recouvrement, aggravant même ce statut. Le nez reste agréable mais il lui manque clairement l’équilibre.

Bouche : cela confirme la grosse présence d’alcool perçue au nez. L’entrée est étonnamment douce avec du miel mais il devient plus anguleux avec du malt, du chocolat mais aussi un boisé léger. La seconde partie de bouche est sur la mandarine et un boisé plus vif, plus astringent, presque pur et dénué d’épices. La bouche est peu agréable avec une seconde moitié bien trop creuse. L’eau permet de calmer le feu et de former une bouche plus fondue. Une belle surprise que cette adjonction qui permet de se projeter sur un fondu mieux senti. Ce n’est toujours pas une bouche éblouissante mais elle conserve son identité avec une rondeur rassurante, ajoutant un peu de mangue épicée et de l’orange confite.

Finale : on finit tranquillement sur ce boisé marqué mais dont l’astringence se poursuit sans accroître sa puissance. Il y a également du caramel et un peu de cannelle. L’eau lui fait beaucoup de bien calmant le bois pour amener du chocolat, du caramel et de la mandarine. L’arrière-bouche se poursuit gentiment sur la crème au chocolat et la mandarine.