Caperdonich est fermée depuis 2002. Depuis, les embouteilleurs indépendants font le nécessaire et ont notamment sortis quelques beaux spécimens (de 1972 par exemple). The Whisky Cask nous propose une version plus récente, mais qui connut tout de même 20 ans de maturation en fût de bourbon…
Nez : on est saisit dès le premier nez par un bouquet extraverti. Il n’y a pas de place pour l’alcool, les odeurs venant sur le devant de la scène. On débute avec du café au lait, une légère note de tabac et de banane à peine mûre. C’est assez millimétré et rien ne semble vouloir dépasser, l’espace étant complètement empli par le cocktail décrit. Il y a aussi un peu de cire à bois, de lait de coco et de fruits blancs frais qui se mêlent au tout si on lui laisse un peu de temps. C’est un nez très droit, qui cache parfaitement ses 54,7% .
Bouche : c’est plus chaud qu’attendu mais peu expansif. On retrouve bien les marqueurs du nez avec ce fond de café au lait qui permet au fruité de se poser avec de la pomme et de l’orange. On a du malt et un peu de caramel pour passer à la seconde partie de bouche qui devient légèrement épicée (poivre, cannelle). Pourtant, on a de la banane qui revient sur l’avant du palais. Un peu d’eau permet de rétablir la balance avec une bouche plus ouverte qui se permet de gagner en fruité, sans renier les apports du malt, du caramel et des épices. Encore une fois, c’est parfaitement calibré et rien ne semble pouvoir déstabiliser ce dram. Une bouche réussie même si cela pourra apparaître un peu lisse à certains.
Finale : cela manque de cohérence en finale avec un peu de fruité et une sensation chaude due aux épices. Avec de l’eau, les épices sont toujours présentes. Toutefois, on gagne en fluidité avec la bouche. L’arrière-bouche est composée d’agrumes et d’épices et même d’une pointe de tabac après adjonction d’eau.
3 Comments
Bishlouk
7 février 2015 at 17 h 28 minHooo, je la connais, cette photo là 😉
Bishlouk
7 février 2015 at 17 h 31 min« Caperdonich est en sommeil depuis 2002 et Pernod Ricard ne semble pas décider à rouvrir ses portes. »
–> Bon, outre la faute grammaticale ( :-p ), il me semble bien impossible que Caperdonich rouvre ses portes un jour. De un, Pernod Ricard a revendu les bâtiment à un fabricant d’alambics (qui en a fait un entrepôt). De deux, les deux alambics et le spirit safe de Caperdonich ont été revendus (par la société fabricant les alambics) à The Belgian Owl, qui les utilise à présent pour distiller son whisky.
Thomas
7 février 2015 at 21 h 18 minFautes corrigées, effectivement (sic).
Sinon il semble bien que la situation soit plus avancée. De fait, les chances de réapparition de Caperdonich sont infimes (à moins d’une reconstruction ultérieure…).