Il s’agit du « charity bottling especially for the Japanese tsunami & earthquake victims ».
Nez : la tourbe est relativement discrète avec du beurre, du malt caramélisé. Une impression de sucre artificiel disparaît aussi vite qu’elle est venue (heureusement). On se croirait chez un jeune Ardbeg…
L’ouverture dissipe l’alcool un peu trop envahissant. De la compote de pommes, des petites notes de savon à la lavande et un peu de citron font leur apparition. Malgré un début plutôt peu agréable, le nez finit sur des notes un peu plus originales. Une aération prolongée offre des notes de sauce vin-échalotes. L’homogénéité est bien retrouvée malgré cette présence sous-jacente de sucre pur toujours trop envahissante.
Bouche : une texture huileuse, dense avec une belle tourbe iodée mais pas très exubérante, du chocolat et du malt. On sent encore un peu l’alcool, il devrait pouvoir nager un peu. Avec un peu d’eau on rétablit un assez bel équilibre tourbe-malt-chocolat. Avec encore un peu d’eau , le citron et des pointes végétales arrivent à perler ainsi que de l’huile de beignet. C’est très propre, rien ne dépasse. Un style bien posé mais qui perd du mordant avec l’ouverture.
Finale : dans la continuité de la bouche, avec une bonne longueur. L’arrière-bouche débouche sur le sucre glace.
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