Auriverdes, la déclaration d’amour d’Ardbeg au Brésil

Comme chaque année aux alentours du 31 mai, on célèbre l’Ardbeg Day. Tout est mis en œuvre pour qu’on se dise que c’est quelque chose d’hyper important, l’Ardbeg Day. Des tas de gens vont acclamer la sortie du futur embouteillage collector annuel de la distillerie phare du groupe LVMH, en France, en Écosse, au Japon, aux États-Unis, en Inde et même au Brésil. Enfin, je l’espère, car il s’agit tout de même d’une création en hommage à la Coupe du Monde de « futebol », qui aura lieu en juin et juillet prochains au pays de la capoeira, de la samba et de la cachaça, ah ah !

En tout cas, c’est couillu de la part d’Ardbeg de sortir un whisky qui porte le nom de l’équipe nationale du Brésil et, par la même occasion, d’officialiser son soutien à la meilleure équipe du monde. Quelle prise de risque ! À l’image des qualités gustatives des derniers embouteillages (déjà collectors) comme le Galileo ou l’Ardbog. Ne pas prendre de risque, séduire l’opinion, en créant un produit très agréable à boire, mais consensuel pour plaire au plus grand nombre… Tant que le filon n’est pas épuisé, ça serait bête de piocher à côté. L’avantage avec Ardbeg, c’est que ça n’est jamais mauvais, mais en deçà de qu’on est en droit d’attendre, au vu du grand tintamarre marketing.

Cette année, Bill Lumsden et son équipe assurent avoir trouvé un procédé unique pour toaster les fûts et donc, de créer des saveurs et des arômes délicats et rarement rencontrés dans la palette aromatique traditionnelle des single malts.  Soit. Faisons-leur confiance et attendons d’avoir goûté l’Ardbeg Auriverdes avant d’émettre un quelconque avis gustatif.

Rendez-vous le 31 mai 2014 ! Et surtout, dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde ! Enfin, au prix de lancement…