C’est le Dr. Bill Lumsden qui est à la baguette concernant les productions de Glenmorangie. Après le 10 ans et les divers 12 ans, on passe avec celui-ci dans une zone plus premium. Après 15 ans en fût de bourbon, le distillat est passé par 3 ans en fûts d’Oloroso…
Nez : on sent tout de suite une belle rondeur sucré. Le miel se fait sentir tandis que l’on capte des touches d’ananas à la poêle et d’agrumes (orange principalement). Ensuite les fleurs se révèlent et rendent ce nez plus aérien. Au programme, des iris et du jasmin qui se placent proche d’une crème pâtissière et de fruits secs torréfiés. Il y a un peu de sucre qui surnage mais on est plutôt séduit. L’eau apporte un peu de fruits secs en complément.
Bouche : l’attaque manque de franchise et le développement est un peu en dents de scie. Pourtant les saveurs sont là avec toujours cet enrobage miellé, du malt, du citron ainsi que des fleurs (on tire ici sur les fleurs blanches). En seconde partie de bouche, l’ananas fait son come-back tout en révélant une pointe de passion, du caramel au café et un peu de bois. Cela manque de constance et de profondeur dans les arômes même si cela reste reste facile à boire. Une pointe d’eau le rend plus rond mais annule en partie sa complexité au profit d’un peu de fruits jaunes (abricot) et des figues.
Finale : elle est moyenne et on a quelques épices (poivre gris) avec du malt, une pointe torréfiée et une certaine acidité (pamplemousse). L’arrière-bouche est plus neutre avec du bois et de la Granny Smith. Avec de l’eau c’est la figue qui ressort encore.
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