Part Des Anges (PDA) est un embouteilleur connu pour sa gamme « Closed Distilleries », sélection de fûts assez rares et souvent assez onéreux. Voici donc un Glenlochy (fermée en 1983), un des noms les plus rares dans le monde du single malt…
Nez : on découvre un mélange que l’on situerait du côté de Clynelish et Brora : minéralité, cire, artefact de tourbe (entre ferme et pétrole). On part alors sur des notes pâtissières : tarte aux pommes, pâte d’amandes ou encore pêches au sirop. Cela semble très concentré avec une force qui ne demande qu’à exploser. Le temps laisse apparaître de l’huile de tournesol, du citron vert ainsi que des notes plus végétales : herbe coupée, camphre. L’aspect « dessert » semble quelque peu passé et les épices font leur apparition (poivre noir, gingembre) avec une pointe d’ananas caramélisé. Un nez qui donne franchement envie d’y tremper les lèvres même s’il se montre assez vite austère.
L’eau apporte un peu plus de fraîcheur tout en dérivant sur des notes lactées.
Bouche : c’est très soyeux et le liquide glisse littéralement en bouche. L’alcool est par contre assez présent. Il n’empêche pas en l’état de découvrir des arômes : on a de la cire, du menthol, du piment, de l’orange, une pointe de crème fraîche un peu passé tandis que l’on retrouve du malt et des pommes. En seconde partie de bouche il y a bien du citron vert, un bout de chocolat noir, du boisé sec et quelques épices supplémentaires (poivre noir, gingembre encore). C’est un peu trop sec sur la fin, mais la bouche nous montre de jolies saveurs.
L’eau permet de calmer les ardeurs de l’alcool mais casse un peu la complexité. Les épices deviennent bien chaudes, la cire est toujours tout comme le menthol et le citron vert mais le reste est fortement minoré.
Finale : du bois, les épices ainsi qu’un peu de tabac blond et une tourbe végétale. On retrouve aussi du citron vert et de la cire. La finale est bien présente mais le profil est toujours un peu trop sec. L’eau lui donne un peu de noblesse avec une balance mieux sentie malgré une amertume qui s’impose. L’arrière-bouche revient sur l’agrume, le menthol et les épices.
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