Après la version de 17 ans qui manquait un peu de générosité, voilà une version plus âgée. 18 ans en fût et une finition en Port Pipe. Il s’agit d’une expression avec quelques chevaux sous le capot passant de 43% à 46%…
Nez : on retrouve les notes d’acétone avec des touches plus animales (cuir). On décèle alors de la cire, de l’encens mais aussi des notes d’abricot sec, de chocolat noir ou encore des pivoines et des amandes fraîches. Il y a bien des épices (muscade, cardamome) mais on ne tire pas sur la sécheresse. Il y a d’ailleurs une belle onctuosité (crème fraîche) qui lui donne du corps et de la douceur. On a ensuite des touches d’oranais aux abricots, de la pêche, du jus d’ananas et un peu de vanille. Un très joli nez qui navigue entre la typicité de Caroni, les fruits secs et les fruits préparés.
Bouche : on a une texture bien soyeuse, riche avec une belle puissance. Cela explose en bouche avec toujours un peu d’acétone mais surtout des notes d’ananas, de passion avec du chocolat noir et de l’orange confite. La seconde partie de bouche apporte les épices plus sèches (cannelle, poivre noir, cardamome) mais aussi de l’abricot sec et des notes d’hortensia. La chaleur de la bouche est très agréable et prouve qu’il s’agit d’un très bon rum.
Finale : elle retombe un peu au niveau des parfums mais la longueur est bonne. On finit sur le jus d’ananas, l’acidité du citron et les épices perçues auparavant. L’arrière-bouche reprend les épices et une pointe de passion.
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