Il m’en aura fallu du temps pour terminer mon tour d’Ecosse des distilleries et Glenesk se montrait récalcitrante. Aussi connue sous le nom d’Hillside, la distillerie des Highlands fut fermée fin 1985 et n’a pas connue de nombreux embouteillages. Voyons donc ce que Duncan Taylor a pu en tirer…
Nez : c’est sacrément céréalier. On a l’impression d’avoir un champ de blé, un peu de malt et des notes de farines diverses. Cela tire presque sur le porridge et on a des notes de citrons confits très sucrés (proche de la confiserie), de vin blanc, de minéralité. On a aussi du pin et des céréales Smacks. On a, en outre, une trace à la limite du chimique (vinaigre blanc, caoutchouc). Étrangement, malgré ce sentiment de déclinaison perpétuel, cela reste plutôt plaisant. L’eau n’apporte pas grand chose.
Bouche : c’est une texture bien riche qui nous attend avec une bonne dose d’alcool également. On retrouve une cohérence avec le nez. Si le citron confit semble tirer sur la confiserie, les céréales ne se laissent pas faire (farine, malt). La seconde partie de bouche conjugue les fruits secs (noix) avec les épices (muscade) et le vin blanc. Un peu d’eau le rend plus doux, avec une certaine simplicité. Les fruits secs sont accompagnés de sucre roux et le mélange céréale-citron fonctionne toujours.
Finale : c’est tout de suite plus volatile avec du porridge, un peu de thé vert, un peu de muscade ou encore de citron confit. L’arrière-bouche revient sur le thé.
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