La distillerie du Spesyide n’aura pas tenu un siècle (1893-1985). Si elle a connu les honneurs des Rare Malts de Diageo, les embouteillages officiels furent faméliques. Il s’agit donc d’une occasion rare de renouer avec le passé écossais…
Nez : l’exotisme est de sortie. On a de l’ananas, de la passion et un peu de coco. Cela sent bon l’évasion. Le tout est enrubanné dans une texture miellée qui offre un peu de lait d’amande mais aussi des agrumes (citron). On reste perpétuellement dans ce registre avec un nez mouvant, une fois l’exotisme prend le dessus puis c’est au tour de agrumes. L’ouverture offre ces crèmes fermières à l’ancienne, des épices (girofle), des herbes à saucisse. Peu de méandres pour ce nez franc.
Bouche : c’est une belle texture soyeuse et un dram qui fait preuve d’une nette acidité. Après l’ananas et la grenade, on retombe sur le kumquat ou le yuzu avec toujours un fond de miel. Pourtant, le malt, le piment et la girofle font un retour en fanfare avant de retomber sur un jus de fruits exotiques et du malt. C’est bon, très bon même, bien que les arômes ne soient pas assez concentrés.
Finale : pas longue mais persistante. On conserve le peps de la girofle avec l’acidité du citron et le jus de fruits exotiques en retrait. L’arrière-bouche est un peu plus épicée mais toujours exotiques (lait de coco en sus).
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