En ce jour de fête nationale outre-Atlantique, nous avons choisi de mettre les Etats-Unis à l’honneur. Direction le Kentucky et le bourbon Elijah Craig (distillé par Heaven Hill). Outre le 12 ans, la gamme régulière comprend également un 18 ans « single barrel ». Celui-ci a été mis en tonneau en janvier 1989.
Nez : très appétissant ! Des notes de noix de coco et de vanille sont accompagnées par du bois précieux et de la réglisse. On trouve également un peu de café et un léger exotisme, sous la forme d’arômes de banane bien mûre et d’ananas confit. C’est bien expressif et une belle impression de fondu ressort de ce nez bien équilibré. L’aération lui a vraiment fait du bien (la bouteille est ouverte depuis près de 3 ans), lui donnant au fil du temps un supplément de complexité et diminuant la place du bois et du vernis, qui sont toujours là mais de façon nettement moins envahissante.
Bouche : après une attaque sucrée, mais pas trop, sur la vanille et un peu de caramel, le bois verni ne manque pas de se montrer. Mais à l’image du nez, l’équilibre est maintenu et à aucun moment ce bourbon ne devient écoeurant. Du tabac, toujours de la réglisse (façon bois doux, celui qu’on mâchait étant gamin) et un peu de cannelle viennent compléter le tableau. Même si l’on reste dans l’archétype du bourbon, avec une puissance en bouche intéressante, la subtilité est également de mise.
Finale : longue, boisée et légèrement épicée.
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