Il est délicat d’avoir des informations précises sur le contenu de la bouteille. Il semblerait qu’il s’agisse d’un assemblage de rums de la Barbade, maintenant sous le contrôle de West Indies… Du mystère c’est bien mais du goût c’est encore mieux…
Nez : on est face à quelque chose de rond et homogène. On trouve des oranges confites, de l’eucalyptus et un peu de cacao en poudre. Cette entrée douce est suivi de quelques épices (cannelle) et un brin de citronnelle. La partie pâtissière débarque alors (crème à la vanille). Cela apporte de l’onctuosité tout comme le fait la confiture de coco. C’est fondu et peu puissant mais la rondeur est assez engageante.
Bouche : on change alors complètement de registre par rapport au nez. Bienvenue à un rum schizophrène. Le combo coco-miel-vanille se fait tout petit et beaucoup d’épices sont de la partie : cannelle, gingembre, clou de girofle… Une amertume végétale est alors décelable. Cela manque d’âme et surtout un sentiment aqueux est palpable à partir du milieu de bouche.
Finale : courte voire très courte. On a un peu de mélasse avec un peu de vanille et des restes d’épices et de bois mais tout cela est trop aérien. L’arrière-bouche quasi inexistante est dans la même veine.
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