Aujourd’hui, place à un jeune Laphroaig sorti en 2011 dans la série « One Shot » de l’embouteilleur français Jean Boyer.
Nez : pas vraiment de surprise au premier abord : de la tourbe assez massive, de l’iode, du pneu neuf, de la fumée. On est bien sur un jeune Islay, vif et vaillant mais quelque peu monolithique et « in your face ». Après quelques minutes d’aération, il commence cependant à s’assagir. Ses arômes s’affinent et la tourbe prend une tournure citronnée et salée, accompagnée de subtiles notes de pomme (Granny Smith). Bel équilibre.
Bouche : dès l’attaque, des notes de sucre candi et de caramel font leur apparition, ce que le nez ne laissait pas forcément présager. La tourbe et la fumée sont toujours là, bien sûr, mais adoucies par ces notes plus sucrées. L’ensemble révèle également une belle minéralité et donne à ce Laphroaig un profil plus attractif qu’un simple monstre de tourbe marine.
Finale : belle longueur, avec au programme de la fumée, de la tourbe, du sel et une légère amertume.
Leave a Reply