Dans la série des « Red », embouteillages aux finitions diverses, j’avais été plutôt sceptique vis à vis de l’expression utilisant des fûts de Cabernet Sauvignon (2012). Deuxième passage ici, avec la version Porto sortie en 2014…
Nez : on part encore sur une base bien sucrée. On a une note légèrement acide qui accompagne un mélange composée de fumée douce, de noix (grasse), d’orange ainsi que quelques fruits rouges (yaourt à la fraise principalement). L’alcool se fait tout de même bien sentir tandis que les épices sont de sortie (muscade, cumin). On ne peut pas dire que la finesse le définisse et un peu d’eau lui fera probablement du bien. L’ouverture apporte, quant à elle, du tabac blond et du toffee. Sans eau, l’alcool se fait sentir tout comme l’apport sucré. La dilution a l’avantage d’amener une pointe mentholée pour rafraîchir l’ensemble. Toutefois on notera que l’ensemble reste brouillon. En effet, les senteurs ne sont pas toujours définies et quand elles le sont, cela manque d’élégance.
Bouche : on a une texture assez huileuse avec une sucrosité assez développée sans être complètement écœurante. On commence sur les agrumes (oranges fraîches et confites) accompagnant du sucre raffiné. On a alors des épices (gingembre, muscade, cardamome) qui prennent les commandes. On a bien de la fumée mais elle est tout de même emprisonnée par le sucre. Durant la seconde partie de bouche, il y a un aspect plus frais (mentholé) qui vient alléger la sensation de lourdeur qui se dégage de l’ensemble. C’est encore un peu grossier mais pas foncièrement mauvais.
L’eau réduit la rondeur et tire l’ensemble vers les orangettes sans que l’on gagne vraiment en précision.
Finale : longue et plutôt persistante. on finit sur les orangettes et un retour de la fumée et du menthol. C’est encore une fois bien sucré. L’arrière-bouche est dans la lignée de la bouche avec un retour plus acide laissant une impression peu agréable en bouche malgré la fumée légèrement carnée qui persiste.
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