Le bourbon du Kentucky au sommet de sa production

Quand on entend le mot Kentucky, on pense au sud des Etats-Unis, au fameux Derby, mais surtout à un certain breuvage constitué d’au moins 51% de maïs et dont le nom vient d’un des comtés de cet état, nommé en hommage à la France et à la Maison de Bourbon. Cette institution se porte comme un charme, c’est le moins que l’on puisse dire, puisque l’ensemble des distilleries du Kentucky (une petite vingtaine) ont produit l’an passé un total de 1.886.821 fûts, s’approchant du record historique de 1967 (1.922.009).

Au total, si l’on prend en compte ceux en vieillissement, ce sont près de 6.7 millions de fûts qui reposent ainsi dans les chais de Maker’s Mark, Jim Beam, Four Roses, Heaven Hill… Un nombre impressionnant qui représente une moyenne de 1.5 fût par habitant de l’état ! Cette industrie, qui emploie plus de 15.000 personnes, génère un chiffre d’affaire de 3 milliards de dollars par an. Le demande ne semblant pas s’essouffler, les distilleries peuvent se permettre d’investir lourdement pour se moderniser et augmenter leur capacité de production. C’est notamment le cas de Buffalo Trace (photo), qui vient d’annoncer un projet d’agrandissement estimé à 200 millions de dollars.

Le bourbon est également une attraction touristique non négligeable pour le Kentucky, qui a vu en 2015 plus de 900.000 personnes venir emprunter l’un des nombreux circuits de visites consacrés à ce spiritueux.