Commémorant à la fois les 21 ans de la distillerie et les 15 ans du festival de Limburg, cet Arran est un des deux fûts de sherry qui furent sélectionnés et est limité à 225 bouteilles. Après le 18 ans réussi de la gamme officielle, on s’attendait à être bien servi…
Nez : on ne peut pas dire que l’on soit en terre de sherry marqué. La crème pâtissière, de l’ananas rôti et de la pomme ressortent en premier. C’est ensuite du citron et des épices (poivre, muscade) qui viennent avec de la craie. C’est finalement assez rond avec l’arrivée d’amandes effilées et du chocolat au lait. Il y a également des touches tanniques, de l’eau gazeuse citronnée et une pointe de sel. Le malt caramélisé fait alors son apparition et se mêle à des notes d’huile de noix de macadamia. Il y a derrière tout cela une pointe fraîche (pierre, gingembre) et une note particulière que l’on pourrait apparenter à du thon en boîte. L’eau renforce la minéralité et affecte le fruité.
Bouche : c’est soyeux avec une note de pêche et d’ananas qui est vite rattrapée par d’autres élément. C’est alors le poivre qui se révèle avec le gingembre tandis qu’on repart sur des notes acides (citron, pamplemousse) accompagnant une pointe de mousse au chocolat au lait. Ce n’est pas un malt d’une complexité folle mais qui reste très gourmand. L’influence du fût est légère a priori et la puissance semble contenue. L’eau permet de le libérer avec des agrumes décomplexés et un retour de la note de craie et du poivre. Encore une fois c’est bon et efficace, pas de doute là-dessus.
Finale : cela manque d’un peu de longueur mais la persistance est bonne. Le profil évolue sur le pamplemousse, le poivre et une pointe minérale accompagnés d’un peu de gingembre. Avec de l’eau, la finale est très fraîche et on retrouve cette dualité d’agrumes et d’épices (poivre, gingembre).
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