Dans la nouvelle gamme de Benromach, nous avions apprécié le 10 ans qui faisait office de nouveau challenger à prix doux. Voyons donc si son grand frère arrive à tirer parti de ses 5 ans supplémentaires, à 13 ppm…
Nez : on a une note chimique, légèrement fumée, qui est plutôt engageante (encre d’imprimante, cirage) tandis que des chips vinaigrées apportent une pointe d’acidité. La réduction rend ce nez fondu sans le rendre mollasson. C’est dans l’ensemble assez sec avec de la noisette, des épices (paprika, poivre gris ) ainsi que du tabac. La note amidonnée (chips) est bien marquée. Ensuite, un peu de fruits apparaît (cerise, orange). C’est bien marqué par le sherry et assez sec mais l’ensemble devient plus rond (pointe de miel) avec un soupçon herbacé (ciboulette, sauge). L’ouverture apporte du caramel et une pointe de soja. C’est un joli nez, très bien conçu.
Bouche : c’est doux et cela manque du punch. On retrouve du cuir, de l’encre d’imprimante et une légère fumée avec des fruits secs (dattes, figues). C’est alors au tour des épices (paprika, muscade, poivre) et du duo noisette-orange de se montrer. Tout du long on a une note de minéralité (très légère) et du gingembre (doux). C’est une bouche fondue et maîtrisée même si on aurait aimé un tout petit peu plus de vivacité.
Finale : on retrouve la salinité du départ avec de la muscade, de la cerise et du chocolat. C’est également assez frais (concombre) L’arrière-bouche possède un peu de bois, de vanille, du cuir. Il y a un peu plus de sécheresse en fin de course.
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