Si Longmorn a souvent été choyée par les indépendants, on est plus souvent ébaudi par ses fûts de sherry. On est ici face à un hogshead (mais pas de premier remplissage) limité à 311 bouteilles sorti il y a deux ans…
Nez : on a beaucoup de fruits blancs pour débuter. Les poires ressortent joliment car elles ne font pas dans le caractère juvénile. Le miel et la crème fraîche débarque pour donner un peu de rondeur. L’alcool se fait légèrement ressortir tandis que la crème d’amande et la noisette apparaissent avec un peu de sirop de pêche. C’est devenu plutôt gourmand, estival mais avec un certain poids. L’ouverture apporte une note plus verte (amande verte, houblon, menthe). Rien de révolutionnaire mais une entrée en matière solide…
Bouche : la texture est vraiment soyeuse avec un mélange de fruits blancs (pommes, poires) qui s’accompagnent de miel et de céréales. La seconde partie de bouche part encore plus sur les céréales avec un malté assez développé, des poires et quelques épices (muscade, cannelle légère). C’est plutôt simple et cela tire un peu trop sur les céréales mais c’est bien maîtrisé.
Finale : elle est longue avec une jolie note fruitée (poires, pêches) toujours accompagnée de miel et de céréales. L’arrière-bouche est plus sèche avec un peu de bois et des épices (cannelle notamment). Il y a une fraîcheur (menthe blanche) qui donne un peu de douceur.
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