Kadhambam signifie « assemblage » en Tamoul. Il faut dire qu’il s’agit d’un mariage de vieillissements et de finitions en fûts d’oloroso, de brandy et de rhum. Une bonne occasion de tester la conjugaison made in India…
Nez : on a tout de suite quelque chose de crémeux et de très fondu. On extirpe de cet ensemble des fleurs (œillets) mais aussi des fruits secs (noix de Macadamia) ou encore du chocolat au lait. Il faut attendre les premières respirations pour percevoir le fruit. Sans être discret, il ne va pas prendre l’ascendant : abricot, pêche blanche, pommes. On a aussi un peu de jus d’ananas, de la cardamome et de la muscade. Un nez agréable où peu de choses dépassent.
Bouche : on retrouve bien l’aspect floral perçu au nez (avec de la camomille en sus) avec un peu d’estragon. Les épices sont là : la cardamome pour la fraîcheur et la girofle pour le peps. On perd le fruit mais on retrouve en seconde partie de bouche les notes de chocolat au lait et de fruits secs. C’est bon mais les expressions sont un peu timorées, notamment après l’entrée en matière.
Finale : la muscade, les noix et des notes de tisane (tilleul, camomille) se retrouvent avec de l’herbe coupée. C’est moyennement long et l’arrière-bouche devient vite un peu morne.
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