Anam na h-Alba a sélectionné cinq nouveaux whiskys pour cette fin d’année : 1 Highlands, 2 Speyside et 2 Islay. Les prix pratiqués sont globalement assez attractifs et l’offre a de quoi tenter. Mais il reste tout de même à savoir si les promesses écrites se concrétisent dans ce précieux liquide..
Les allemands d’Anam na h-Alba (ANHA)/ The soul of Scotland nous proposent un programme éclectique avec cinq nouveaux whiskys. Comme souvent, le nombre de bouteilles reste plutôt mesuré tandis qu’ils seront sans filtration à froid et sans ajout de colorant.
On commence par le « Wicked Wendy ». Il s’agit d’un jeune single cask d’Islay du Sud de 5 ans, 2009/2014, élevé en fût de bourbon et embouteillé à 58,5%. Le prix sera de 55€ et le nombre de bouteilles sera de 120. Le nom de la distillerie est, quant à lui, tenu secret.
Ensuite, on retrouve un Tomatin 2006/2014, 8 ans, élevé en fût de sherry (pas de premier remplissage) et qui titre à 54,2%. Le tarif sera de 59€ tandis qu’il n’y aura que 96 bouteilles produites.
Puis, en montant en gamme, on se retrouve sur Islay avec un Laphroaig 1998/2014 de 16 ans élevé en ex-bourbon et en refill sherry. 69€ seront demandées pour cette version à 51,2% que l’on trouvera en 186 exemplaires.
On continue notre ascension avec un single cask Glenrothes, 1988/2014, de 26 ans, élevé en fût de bourbon et qui titre à 53,4%. 92 bouteilles ont été prévues pour ce whisky du Speyside qui coûte 99€.
Enfin, c’est un single cask, Portside de 1989, âgé de 25 ans. Ce bourbon cask fini en fût de Porto à 55,3% est apparemment un teaspooned Balvenie. Comprenez par là un Balvenie qui contient une lichette d’un autre malt.
En l’état, on peut affirmer qu’il s’agit d’un Speyside blended malt de 96 bouteilles annoncé à 119€.
Je précise également qu’il y a parfois une contradiction entre les degrés annoncés sur les étiquettes prévues et ceux qui sont indiqués sur le site de l’embouteilleur. Je vous rassure, les écarts ne sont pas gargantuesques.
Une sélection de 55 à 119€ et de 5 à 26 ans qui devrait permettre à chacun de trouver malt à son verre.
On retiendra, pour notre part, le prix doux du Laphroaig, Islay étant devenue récemment une terre bien onéreuse.
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