Signatory Vintage avait acquis un grand nombre de fûts d’Ardbeg de 1967, ayant vieillis entre 28 et 30 ans. Cette version provient d’un fût de sherry dark oloroso et s’est montrée pour le moins fondue. Une des rares occasions de goûter un Ardbeg 60’s…
Nez : cela s’annonce assez dense (aromatique) bien que cela ne saute pas au nez non plus (alcool léger). Des noisettes, du caramel au lait, du sirop de fruit rouge, de la mure, un peu de bois brûlé (joli fumée) puis vient le chocolat. Tout s’enchaîne avec fluidité. Ce n’est pas du tout écœurant surtout que de l’eucalyptus, de la menthe poivrée, du citron, de la prune cuite et du cuir s’ajoute à la mixture. Si le nez n’explose pas, le sucre est suffisamment présent pour tenir la cadence et le fondu est très réussi.
L’ouverture le fait dériver vers la crème brûlée aux fruits et le vinaigre de noix. Il y a aussi un peu de cuir (animal) et de l’olive verte. Ça a du chien !!!
Bouche : la texture est souple mais pas très grasse avec du chocolat, de la fumée légère, des notes végétales (eucalyptus) et un peu de sucre. Il y a aussi du cassis et de la mure, une pointe d’olive qui lui donnent du charme. Il y a encore du boisé léger qui prend le relais. Cela manque de corps en entrée de bouche et peut-être un peu de folie (c’est très contrôlé et fondu).
Finale : on vient sur la mure et le bonbon à la violette avec toujours du boisé élégant, ce brin de fumée. Cela manque de longueur (un peu) mais c’est bien fait. L’arrière-bouche est splittée entre la mure et le feu de bois, la cendre (avec une pointe amère).
2 Comments
windar
24 novembre 2014 at 21 h 39 minOuaah ça doit pas être donné une pépite comme ça ! Peut-on encore vraiment en trouver ?
Thomas
24 novembre 2014 at 22 h 48 minHonnêtement, je ne pense pas que cela soit trouvable. Dans tous les cas, le prix ne pourrait être que honteux. J’ai eu de la chance d’avoir pu goûter un échantillon, ce qui est déjà grandiose…