Pour fêter les 21 ans de la distillerie et les 15 ans du festival de Limburg, The Whisky Fair a sélectionné deux fûts d’Arran dont celui-ci (l’autre se trouve ici). Limité à 280 bouteilles, on espère que cela va confirmer la maturité qui semble gagner les embouteillages de l’île d’Arran…
Nez : on a une belle amplitude avec un fruité assez évident (pommes, ananas) mais l’alcool se fait un peu sentir. Il va falloir le laisser respirer. On a de la Badoit citron, du boisé léger mais également des épices qui arrivent doucement (poivre, cannelle). C’est alors aux fruits secs (amandes), au bois et à la guimauve de faire leur apparition. C’est plus sucré qu’au départ et on a de la banane verte ainsi qu’un regain de bois. Il lui faudra sûrement de l’eau pour connaître le fin mot de l’histoire. Il gagne en générosité avec des fruits secs (cajou, amandes), du caramel, de l’encaustique, de la crème chantilly et un peu de chocolat. Une note de gingembre donne un coup de fouet à l’ensemble. Plus civilisé, il est très équilibré.
Bouche : c’est bien gras avec du miel, des agrumes (citron) et des épices (poivre). Il y a également une pointe de marron, d’amandes et de la fraîcheur (menthe) alors qu’on retrouve la banane verte et la guimauve. On part alors sur une note plus végétale (stevia). La note de Badoit citron revient à ce moment-là. C’est agréable mais peut-être un peu trop porté sur la guimauve en seconde partie de bouche. L’eau ne le rend guère plus intéressant si ce n’est par l’ajout de notes d’amandes. Étrangement, la bouche est alors moins marquante, avec moins de défauts mais moins de qualités aussi, les agrumes surnageant (kumquat) avec un peu de caramel.
Finale : elle est assez longue sur le citron, la menthe, le poivre. Il y a également une bonne persistance, dans la même lignée que la finale avec un aspect miellé et boisé en sus. Le revirement de cette fin de bouche est plutôt percutant.
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