Le premier batch avait été une jolie petite surprise. Ce second opus reprend le même principe : un vieillissement en fût de bourbon de premier remplissage suivi par 18 mois en Quarter Casks (des fûts de petites tailles).
Nez : on nage dans un territoire connu. Les fruits jaunes (pêches, abricots) viennent avec de la vanille et la douceur du miel (sans la texture). Pourtant nous ne sommes pas face à un nez doucereux. Les pommes vertes, les herbes coupées et le citron suivent ces premières odeurs. Ce n’est pas hyper flatteur (manque d’équilibre) bien qu’il se complexifie avec le temps (lys, malt, amandes, sel, épices, coco). L’eau parvient à redonner une balance plus acceptable, au sein d’un fondu porteur de gras.
Bouche : la douceur est bien entendu au rendez-vous avec la même entame qu’au nez (fruits jaunes, miel), les épices servant de suite logique (poivre, gingembre). La seconde partie de bouche s’enrichit d’agrumes (mandarine, citron vert), de sel et de lait de coco. Cela manque de finesse mais peut-être qu’une dilution lui serait profitable. Si on regrettera la vivacité du sucre vanillé, cela reste une bouche assez dynamique. La dilution permet d’offrir un bon équilibre entre les velléités des agrumes et celles des épices. La seconde partie de bouche est plus marquée par le malt et la noisette. L’impact de la vanille est moins prégnant, une vraie bonne nouvelle qui nous permet de l’aborder d’une autre manière.
Finale : elle est longue sur le malt, le citron vert, le sucre vanillé et la coco. Les agrumes reviennent sur l’arrière-bouche avec des épices (gingembre, poivre) et un peu de verdure (chlorophylle, verveine). La dilution le rend plus salé et épicé en octroyant un poids conséquent aux agrumes (citron vert en tête).
Music Pairing : The Verve – Bitter Sweet Symphony
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