Reprenant le principe de l’anagramme de chez The Nectar (je vous laisse trouver la distillerie, je sais c’est ardu…), cet Undisclosed Distillery qui vient d’Islay fait office de troisième édition pour le hobby bottler, Dramfool…
Nez : on est dans le cadre assez typique des jeunes insulaires. Les notes d’antiseptique et les notes d’algues sont complétées par des poires au sucre vanillé, du miel et pas mal de zestes de citron. Le sel ressort alors de manière plus nette, les pierres froides, la barbe à papa et la mie de pain complétant un peu ce paysage assez typique. L’intégration est bonne et, dans son genre, c’est efficace. L’eau n’a pas réellement d’intérêt, la dominante végétale se mettant en place tranquillement. Un nez qui va droit au but, sans ambages.
Bouche : la texture est superbement fluide et ronde, miellée, avec une réelle expressivité. On commence par cette tourbe végétale et fumée qui se nourrit des poires au sirop avant que l’eucalyptus et le camphre n’arrivent avec les quartiers de citron. Il y a une amertume boisée qui apparaît à cet instant. Si ce n’est clairement pas le dram le plus complexe du siècle, il offre une simplicité dense et bien propre. L’eau le rend plus végétal sans vraiment transformer le profil. On gagne nonobstant un peu de fraîcheur et une apparence plus proche du limoncello.
Finale : c’est plutôt long et persistant avec du miel, du citron, avec des herbes qui s’évanouissent dans les fumées. L’arrière-bouche est faire de miel et de citron mais aussi de fumée végétale salée tirant sur une certaine amertume (herbacée).
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