Maison familiale fondée en 1905, Bache-Gabrielsen avait connu un joli succès l’année passée. On s’intéresse ici à un millésimé sur le territoire des fins bois, dont était issu le réussi Grosperrin 2001 que nous avions dégusté…
Nez : Derrière une légère patine de cuir, d’encaustique et de bois, on découvre un peu chocolat au lait. Toutefois, l’équilibrage gravite principalement autour des fruits, tirant à la fois sur les raisins, les prunes et les pommes (plus Golden que Granny, pour faire simple). Une légère acidité vient alors se déposer sur l’ensemble via le citron et on a quelques touches de céréales (blé notamment) et des épices (cannelle, girofle). C’est un nez qui avance de manière ordonnée, sans que rien ne dépasse. Cela manque peut-être d’un peu d’âme et de profondeur mais c’est efficace.
Bouche : la texture est agréable, douce avec une amplitude suffisante. Le fruité est dans la même veine que celle du nez avec des raisins, des pommes et des prunes sucrées. On retrouve alors les épices (cannelle, poivre blanc, girofle) ainsi que les céréales. C’est arrondi et parfaitement calibré mais on ne va pas au bout de la découverte des arômes. C’est une bouche qui reste un peu en surface et on peut raisonnablement le regretter. Toutefois, il a le mérite d’être ludique de par ses arrondis forcément accessibles.
Finale : on finit sur la prune, le caramel, les œillets, les épices (cannelle, girofle) et le boisé. L’arrière-bouche est un peu amoindrie avec un mix de fruits sucrés, de citron, de caramel et d’épices.
Music Pairing : Tender – Silence
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