Balblair, c’est avant tout une gamme officielle riche. Toutefois, certains indépendants se sont penchés sur son cas et loin derrière Gordon & MacPhail (plus de 40 embouteillages), Dewar Rattray fait figure de bon représentant. Dans la série de fût de 1990 ou 1991, voici donc une version réduite qui coûtait moins de 50 €…
Nez : on a un nez fondu, peut-être plus exubérant que ce à quoi on peut s’attendre d’un Balblair. Ca part sur la confiserie de manière nette : bonbon au miel, bonbon au citron acidulé, bonbon Krema à la cerise… C’est assez appétissant et la texture semble crémeuse. Même s’il évolue, l’axe demeure similaire : du sucre, une pointe acidulée, le tout au sein de bonbons (Batna désormais). L’ouverture tempère cet aspect et apporte de la grenade accompagnée de pointes lactées. C’est plutôt surprenant dans l’ensemble.
Bouche : on ne peut pas dire qu’il se passe grand chose en bouche, mais c’est plus sec. On retrouve le fondu Balblairien cette fois, tous les arômes se mêlant pour former une unité. L’entrée en bouche est florale sans être capiteuse. Il y a un peu de violette, un peu d’oeillets mais aussi quelques épices (muscade, cannelle) suivies par un peu de malt, de jus d’ananas en boîte et de chocolat blanc.
Finale : on termine de manière assez courte mais la persistance est appréciable. On est toujours dans le registre fleuri (acacia) avec un peu de cire. L’arrière-bouche retrouve l’acidulé en même temps que les fleurs. Un mélange peu convaincant.
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