Les séries de Balblair millésimés sont souvent de qualité inégale, variant grandement d’une année sur l’autre. Ce 97, dernier né à 43 % avant le passage à 46 %, laissera un joli souvenir à ceux qui le dégusteront, dans la veine typique de la distillerie…
Nez : c’est doux et déjà très fondu. On retrouve directement des notes de fleurs blanches, des biscuits aux amandes. On perçoit bien le miel qui vient couvrir le tout et ainsi l’arrondir. L’ouverture amène de douces notes de chocolat blanc, de banane et de citron vert. Facile car très doux mais assez délicat à démêler comme souvent avec le fondu que l’on trouve souvent chez Balblair. C’est assez léger mais les arômes ne sont pas relégués au second plan. Un nez agréable.
Bouche : on a une texture soyeuse et une bouche très ronde avec une attaque sur les fleurs blanches qui part sur le malt et la crème de marron. C’est là où le fondu semble un peu en manque d’énergie bien qu’un regain d’épices vienne réveiller l’ensemble. Cela reste élégant et agréable.
Finale : c’est dommage que ce soit aussi court avec des fleurs blanches un peu seules, qui laissent transparaître l’alcool. L’arrière-bouche se délite un peu en conservant les touches florales.
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