Les fameux « Tun » sont les assemblages de luxe qui sortent annuellement chez Balvenie. Il s’agit d’un whisky sans âge qui mélange toutefois 23 fûts de bourbon et 9 fûts de sherry. 8 500 bouteilles pour un élixir fastueux ?
Nez : on retrouve la rondeur que l’on peut apprécier chez Balvenie. Le nez gravite autour du miel d’acacia mais surtout des abricots bien cuits qui viennent avec de la crème à la vanille, du citron vert, des pêches et de la coco. Les influences du bois semblent bien proportionnées. Les fleurs blanches arrivent à ce moment là tandis que la poudre d’amande et les raisins secs se mêlent aux odeurs pré-citées. Enfin, un bois sec légèrement toasté vient avec de la cannelle, un peu d’encaustique et quelques morceaux de banane qui apporte du gras. C’est franchement très bien équilibré et plein de maturité. On espère que la bouche sera fait du même bois.
Bouche : la bouche est fluide mais manque un peu d’énergie. Pourtant, derrière cette petite déception on retrouve un joli fondu qui semble plus aérien, moins rond et gras que le nez. Le miel est là à l’entame avec l’abricot, la prune et les fleurs blanches tandis que la seconde partie de bouche se fait plus épicée (cannelle, girofle) avec un sentiment boisé qui s’épanche. Le fruité est encore là (mais en retrait) avec les abricots, les oranges et les pommes vanillées. Une touche de menthol et d’anis arrivent également. Un petit manque de générosité se fait sentir. L’eau lui donne un peu plus de liberté mais ne change pas vraiment la palette aromatique (un peu plus amère mais toujours avec du fruité).
Finale : la petite touche mentholée relâche un peu la pression de l’abricot sec, de la figue, du bois toasté et des épices. On retrouve du bois et un peu d’agrume (orange) sur l’arrière-bouche. C’est plutôt long malgré une intensité médiane.
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