Plusieurs distilleries (Notamment Foursquare et Mount Gay) combinées avant vieillissement ont permis la naissance de ce rum de 20 ans. Avec ces petits 45% au compteur, on espère qu’un vent de voyage nous poussera vers des terres hospitalières…
Nez : il y a une note lourde, un peu chimique (acétone) avec une arrivée plus fraîche faite d’olive noire et de menthol. Pour apporter une sorte de contre-coup, c’est une patine sucrée qui se dévoile : orange confite, citron, caramel léger. L’ouverture nous donne l’impression qu’un bonbon à la menthe a rejoint les rangs avec quelques épices donnant un sentiment poussiéreux : cannelle, muscade… Ensuite, un peu de pêche et de graphite se dégagent tout en ménageant l’arrivée d’une pincée de thym.
Très agréable entre immédiateté et petites notes bienvenues. L’aspect primaire semble se calmer avec le temps ou plutôt s’intégrer au profil.
Bouche : il semble tout aussi complet qu’au nez. En réalité, c’est une question de proportions. On commence sur les notes lourdes perçues au nez mais elles sont assez rapidement mises en retrait par les bonbons(orange, mandarine, citron), les épices et quelques notes plus vertes (herbe coupée, thym). La texture est agréable et permet de développer facilement le profil, finalement assez sucré dans sa globalité. Aisé et convaincant même s’il y a un peut-être léger déficit d’émotions.
Finale : c’est une longueur correcte mais pas grandiloquente qui nous attend. La persistance est douce et réduite, sous-tendue par les notes lourdes et une combinaison d’agrumes (kumquat plutôt qu’orange), de pêches et d’épices.
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