Existant depuis 1992, Basil Hayden’s a laissé de côté sa mention d’âge mais continue de faire recette. La particularité de ce whiskey est donc d’être peu fort, sans âge et avec une double ration de seigle. Un daily american dram ?
Nez : on a du bois vernis, de la vanille un peu de caramel au lait… cela ne semble pas être un whiskey des plus dépaysants. Les fleurs blanches arrivent alors avec de la cannelle, du poivre blanc, gingembre. Les épices arrivent avec une sorte de texture crémeuse. On reconnaît également une pointe d’ananas déshydraté et des céréales (maïs sucré). Pas de claque en vue avec ce nez qui manque de puissance mais une douceur agréable s’en dégage.
Bouche : la texture est souple et douce mais cela manque vraiment d’une tonne de choses à commencer par un développé aromatique. On retrouve une entame sur les fleurs blanches, la violette (bonbons) et les épices (cannelle, poivre blanc). Ce caractère un peu capiteux arrive avec un peu de crème. Les agrumes sont aussi de la partie avec une fraîcheur herbacée. Ce n’est pas une bouche extraordinaire mais elle fait dans le consensus (avec un peu d’alcool tout de même).
Finale : on a des céréales (maïs sucré) et des agrumes légers. “L’arrière bouche” est toujours sur les agrumes, et les épices (un peu plus herbacées). Une fin de course poussive, imprécise et sans énergie. Ce n’est pas mauvais mais c’est clairement sans grand intérêt.
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