Les Londoniens de Beavertown ont mis en place leur brasserie en 2011 et usent ici de houblons américains. En effet, nous avons face à nous une Black IPA (ou Cascadian Dark Ale), c’est à dire, en faisant simple, une IPA combinée à des composantes de stouts. Des malts toastés sont ainsi utilisés. La nouvelle recette miracle des brasseurs, à l’instar de la Liberty Ale de Brewdog ?
Nez : c’est une entrée en douceur avec un mélange de houblon, de fumée douce (pain légèrement toasté) et de fève de cacao. On sent du café bien serré ressortir tandis que le citron vert, l’eucalyptus et le gingembre sont de la partie. C’est plutôt original même si le nez manque un peu de subtilité. On sent en effet beaucoup la dominante « Black ». Il faut la laisser respirer pour percevoir sa délicatesse : zeste d’orange, camomille, pistaches, herbe coupée ou encore du sucre brun et une pointe d’iode. C’est devenu beaucoup plus fin sans pour autant nous mettre une gifle aromatique. Prometteur à défaut d’être renversant.
Bouche : la texture est lisse avec une mâche suffisante et une légère acidité ambiante. Les bulles restent assez fines dans l’ensemble. On retrouve l’eucalyptus et le cacao associés au café. Puis on découvre de la liqueur d’orange, des notes de sapin et encore du citron et du pamplemousse. Après une première partie de bouche bien torréfiée, cette black IPA lâche du leste et nous offre notre dose d’agrumes. La fumée arrive tardivement. C’est une bonne composition, une bière solide, bien moins originale qu’au nez. On peut également lui reprocher un petit manque d’expressivité.
Finale : moyenne, avec une amertume contenue. Elle se poursuit sur les agrumes, la pistache et la réglisse avant que la torréfaction ne reprenne ses droits. On a alors ce mélange café-cacao couplé à de la fumée, du poivre vert et à de l’iode.
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