La Compagnie des Indes est un embouteilleur français qui commence à faire son petit bonhomme de chemin auprès des amateurs. Cette version réduite de l’île se révélera t-elle à la hauteur de nos espérances ?
Nez : on commence avec une surprenante touche d’huile essentielle d’orange mais la fraîcheur est clairement au rendez-vous avec du fenouil et de la menthe. Cela semblait un peu light, alors voilà le miel, la badiane ou encore un peu de lait d’amande. Le nez semble se construire par vagues. Les renforts arrivent avec du poivre blanc, du bois fumé ainsi que de la prune, du raisin et des biscuits au caramel. Agréable certainement mais le dynamisme n’est pas là, nous amenant vers une aération plus molle et fondue.
Bouche : comme craint après le nez, on ne démarre pas en fanfare. C’est léger ou plutôt, dirais-je, timoré. Au niveau des arômes il y a de la framboise, un peu d’amandes, du poivre blanc, du sel et de l’eucalyptus. La seconde partie est sur la noisette , le gingembre et une astringence qui naît alors qu’un peu de fleurs débarquent. Il y a pas mal de choses mais de par sa réserve, on a l’impression d’écouter une chanson par le biais de son écho.
Finale : du bois, de la confiture de framboises et du menthol avec une longueur discutable. L’arrière-bouche est plus sèche avec du bois, des épices et un peu de framboises.
1 Comment
hervé
12 avril 2017 at 8 h 25 mince n’est pas un bellevue de Marie Galante….. c’est un Bellevue de la distillerie du Moule donc Damoiseau donc assemblage melasse -agricole